vendredi 31 mai 2013

Corrigé examen régional : Académie du Gharb-Cherarda-benihssen (session : Juin 2010)




Corrigé examen régional : Académie du Gharb-Cherarda-benihssen (session : Juin 2010)
Étude de texte: (10 pts)
1) Recopiez et complétez ce tableau :

Auteur
Titre de l’œuvre
Genre littéraire
Siècle
Jean Anouilh
Antigone
Pièce de théâtre (tragédie moderne)
20ème

2) Situez ce passage dans la pièce.
- Ce passage est extrait de l’œuvre de Jean Anouilh, « Antigone ». Il se situe au moment où Créon croit assurer sa victoire sur Antigone ; il lui dresse le tableau de la vie qui l’attend et prononce le mot bonheur. Cela suffit pour que celle-ci se redresse et refuse les propositions de Créon.
- C’est le face à face entre Antigone et Créon. Ce dernier tente de la sauver en lui faisant miroiter un avenir heureux, mais Antigone est décidée d’aller jusqu’au bout en assumant ses actes.
3) Dans cet extrait, Antigone et Créon échangent des propos, quel est le thème de leur conversation ?
- Le thème de la conversation est le bonheur.
4) Pourquoi les répliques d'Antigone, sont-elles plus longues que celles de Créon?
- Les répliques d’Antigone sont plus longues car elle s’est emportée contre les propositions que lui fait Créon.
- Antigone s’acharne à ridiculiser Créon et à réfuter ses arguments.
5) Dans ce dialogue avec Antigone, Créon se montre de plus en plus nerveux. Relevez dans ce passage les moyens qui traduisent cette nervosité.
- Moyens langagiers : il lui demande de se taire (trois fois).
- Moyens gestuels : « il la secoue ».
6) Quel type de phrase Antigone utilise-t-elle dans la quatrième réplique. Qu'est-ce que cela traduit sur son état d’esprit dans cette scène.
- Antigone emploie des phrases interrogatives à valeur oratoire. Elles traduisent la rage et l’emportement d’Antigone envers Créon.
7) Quelle figure de style est contenue dans les phrases soulignées?
Les phrases sont : « ...défendre ton bonheur en ce moment comme un os. »
« On dirait que des chiens lèchent tout ce qu'ils trouvent. »
- La comparaison.
8) Quelle image donne-t-elle de Créon?
- Une image bestiale, animalière…
- Antigone compare Créon à un chien.
9) Pourquoi, d'après-vous, Créon traite-t-il Antigone de folle?
- Créon ne comprend pas l’entêtement et l’obstination que laisse apparaitre
Antigone dans cette scène.
- Créon n’arrive pas à convaincre Antigone
10) Quelle est la conception de la vie et du bonheur selon Antigone?
- Antigone est idéaliste, elle cherche un bonheur absolu.
- Antigone veut tout et tout de suite.


Gharb-Cherarda-benihssen (session : Juin 2010)



Examen régional : Académie du Gharb-Cherarda-benihssen (session : Juin 2010)

CREON: (...) -Tu l'apprendras, toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir ; la vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu : - Le bonheur...
CREON, a un peu honte soudain : - Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t- elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?
CREON, hausse les épaules. : - Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE : - Non, je ne me tairai pas ! Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON : - Tu aimes Hémon ?
ANTIGONE : - Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si
Hémon ne doit plus pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit appendre
à dire " oui ", lui aussi, alors je n'aime plus Hémon.
CREON : - Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi.
ANTIGONE : - Si, je sais ce que je dis, mais c'est vous qui ne m'entendez plus. Je vous parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre. (Elle rit.) Ah ! Je ris, Créon, je ris parce que je te vois à quinze ans, tout d'un coup ! C'est le même air d'impuissance et de croire qu'on peut tout. La vie t'a seulement ajouté ces petits plis sur le visage et cette graisse autour de toi.
CREON, la secoue : - Te tairas-tu, enfin ?
ANTIGONE : - Pourquoi veux-tu me faire taire ? Parce que tu sais que j'ai raison ? Tu crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais ? Tu sais que j'ai raison, mais tu ne l'avoueras jamais parce que tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
CREON : - Le tien et le mien, oui, imbécile !
ANTIGONE : - Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite -et que ce soit entier- ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite -ou mourir.
I. Étude de texte: (10 pts)
1) Recopiez et complétez ce tableau :
Auteur
Titre de l’œuvre
Genre littéraire
Siècle




2) Situez ce passage dans la pièce.
3) Dans cet extrait. Antigone et Créon échangent des propos, quel est le thème de leur conversation ?
4) Pourquoi les répliques d'Antigone, sont-elles plus longues que celles de Créon?
5) Dans ce dialogue avec Antigone, Créon se montre de plus en plus nerveux. Relevez dans ce passage les moyens qui traduisent cette nervosité.
6) Quel type de phrase Antigone utilise-t-elle dans la quatrième réplique. Qu'est-ce que cela traduit sur son état d’esprit dans cette scène.
7) Quelle figure de style est contenue dans les phrases soulignées?
Les phrases sont : "...défendre ton bonheur en ce moment comme un os." /On dirait que des chiens lèchent tout ce qu'ils trouvent."
8) Quelle image donne-t-elle de Créon?
9) Pourquoi, d'après-vous, Créon traite-t-il Antigone de folle?
10) Quelle est la conception de la vie et du bonheur selon Antigone?
II. - Production écrite : (10 pts)
Sujet : Vos parents interviennent souvent dans des choix décisifs pour votre avenir (études, mariage, loisirs…)
À partir de votre expérience personnelle. Rédigez un texte ou vous montrez si ces interventions représentent pour vous une chance ou un obstacle.

Corrigé : Marrakech-Tansift-Haouz (session : Juin 2010)


Examen régional : Académie de Marrakech-Tansift-Haouz (session : Juin 2010)

Corrigé : Étude de texte (10 points)

1) En vous référant à votre lecture de l'œuvre,
a) copiez et complétez le tableau suivant:
Auteur
Œuvre
Genre
Date de parution
Victor Hugo
Le dernier jour d’un condamné
Roman à thèse
1829

b) situez le passage dans l’œuvre. (2 points)
Voyage du condamné de Bicêtre à la Conciergerie (Palais de Justice), accompagné de l'huissier
et du prêtre. /Le transfert du condamné de Bicêtre à la Conciergerie car c’est son dernier jour.
2) Dans le premier paragraphe de ce passage, le narrateur décrit des lieux. (1 point)
a) Quelle impression se dégage de cette description?
Une impression d'enfermement, d'emprisonnement, d'angoisse.
b) Relevez deux expressions justifiant cette impression.
Portes basses, escaliers secrets, de longs couloirs étouffés et sourds.
3) «Je me suis senti presque libre et à l'aise».
a) Ce sentiment, a-t-il duré longtemps chez le narrateur?
Non.
b) Justifiez votre réponse par une phrase du texte. (1 point)
Toute ma résolution m'a abandonné.
4) a) Pour quelle raison conduit-on le condamné au cabinet du directeur ?
Il devait être échangé avec un nouveau prisonnier.
b) Comment sont considérés les prisonniers par le personnel de la prison?
Comme du gibier.
c) c) Quelle image l'auteur donne-t-il de ce personnel? (1,5 point)
Une image négative, des chasseurs qui cherchent un gibier, des chasseurs guettant leurs
proies, des individus sans cœur, un personnel indifférent à la souffrance des condamnés.
5) Le narrateur n'était pas seul dans la pièce qu'il occupait.
Pourquoi ne s'en est-il pas rendu compte? (1 point)
Il était absorbé par sa pensée, par ses rêveries.
6) a) Quel sentiment le narrateur éprouve-t-il à l'égard de son compagnon?
Du dégoût
b) Relevez deux expressions qui justifient votre réponse. (1 point)
Repoussant à voir, visage sale, regard louche, en guenilles.
7) a) Dans quel niveau de langue s'exprime ce compagnon?
En argot.
b) Relevez deux expressions qui justifient votre réponse. (1,5 point)
Friauche, taule, tronche, sorbonne
8) Précisez la figure de style employée dans chacun des énoncés suivants
a) La porte l'avait vomi.
Métaphore et/ou personnification.
b) …..lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle. (1 point)
Comparaison.

Marrakech-Tansift-Haouz (session : Juin 2010)


Examen régional : Académie de Marrakech-Tansift-Haouz (session : Juin 2010)

Tant que j’ai marché dans les galeries publiques du Palais de Justice, je me suis senti presque libre et à l'aise; mais toute ma résolution m'a abandonné quand on a ouvert devant moi des portes basses, des escaliers secrets, des couloirs intérieurs, de longs corridors étouffés et sourds, où il n'entre que ceux qui condamnent ou ceux qui sont condamnés.
L’huissier m'accompagnait toujours. Le prêtre m'avait quitté pour revenir dans deux heures: il avait ses affaires.
On m'a conduit au cabinet du directeur entre les mains duquel l'huissier m'a remis.
C'était un échange. Le directeur l'a prié d'attendre un instant lui annonçant qu'il allait avoir du gibier à lui remettre, afin qu'il le conduisît sur-le-champ à Bicêtre par le retour de la carriole. Sans doute le condamné d'aujourd'hui, celui qui doit coucher ce soir sur la botte de paille que je n'ai pas eu le temps d'user.
- « C'est bon, a dit l'huissier au directeur, je vais attendre un moment; nous ferons les deux procès verbaux à la fois, cela s'arrange bien».
En attendant, on m'a déposé dans un cabinet attenant à celui du directeur. Là, on m'a laissé seul, bien verrouillé.
Je ne sais à quoi je pensais, ni depuis combien de temps j'étais là, quand un brusque et violent éclat de rire à mon oreille m'a réveillé de ma rêverie.
J'ai levé les yeux en tressaillant. Je n'étais plus seul dans la cellule. Un homme s'y trouvait avec moi, un homme d'environ cinquante-cinq ans, de moyenne taille; ridé, voûté, grisonnant; à membres trapus; avec un regard louche dans des yeux gris, un rire amer sur le visage; sale, en guenilles, demi-nu, repoussant à voir.
Il paraît que la porte s'était ouverte, l'avait vomi, puis s'était refermée sans que je m'en fusse aperçu. Si la mort pouvait venir ainsi!
Nous nous sommes regardés quelques secondes fixement, l'homme et moi; lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle; moi, demi-étonné, demi-effrayé.
- « Qui êtes-vous? Lui ai-je dit enfin.
-Drôle de demande! a-t-il répondu. Un friauche.
- Un friauche ! Qu'est-ce que cela veut dire?
-Cela veut dire, s'est-il écrié au milieu d'un éclat de rire, que la taule jouera au panier avec ma sorbonne dans six semaines, comme il va faire avec ta tronche dans six heures ».
(1) Ma sorbonne : ma tête.
I. - Étude de texte (10 points)
1) En vous référant à votre lecture de l'œuvre,
a) copiez et complétez le tableau suivant:
Auteur
Œuvre
Genre
Date de parution





Vous rédigez un article d'une vingtaine de lignes, destiné au journal de votre lycée, dans lequel vous essaierez de convaincre les jeunes de votre âge de l'importance du rôle social de l'école.

b) situez le passage dans l’œuvre. (2 points)
2) Dans le premier paragraphe de ce passage, le narrateur décrit des lieux. (1 point)
a) Quelle impression se dégage de cette description?
b) Relevez deux expressions justifiant cette impression.
3) «Je me suis senti presque libre et à l'aise».
a) Ce sentiment, a-t-il duré longtemps chez le narrateur?
b) Justifiez votre réponse par une phrase du texte. (1 point)
4) a) Pour quelle raison conduit-on le condamné au cabinet du directeur ?
b) Comment sont considérés les prisonniers par le personnel de la prison?
c) Quelle image l'auteur donne-t-il de ce personnel? (1,5 point)
5) Le narrateur n'était pas seul dans la pièce qu'il occupait.
Pourquoi ne s'en est-il pas rendu compte? (1 point)
6) a) Quel sentiment le narrateur éprouve-t-il à l'égard de son compagnon?
b) Relevez deux expressions qui justifient votre réponse. (1 point)
7) a) Dans quel niveau de langue s'exprime ce compagnon?
b) Relevez deux expressions qui justifient votre réponse. (1,5 point)
8) Précisez la figure de style employée dans chacun des énoncés suivants
a) La porte l'avait vomi.
b) …..lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle. (1 point)
II. - Production Écrite (10 points)
«Je n'ai jamais connu l'école ; l'ignorance m'a conduit en prison », déclare un jeune prisonnier à un journaliste.
La situation douloureuse dans laquelle se trouve ce jeune ne vous laisse certainement pas indifférent.

dimanche 26 mai 2013

Le Dernier Jour d'un Condamné: Les personnages





Le dernier jour d’un condamné : Les personnages

1) Le condamné : on ne sait pas quel crime il a commis. Pourtant, il n’est pas perçu comme un monstre ; il vit atrocement l’attente de son exécution. Il a très peur et il voudrait être sauvé par la gr

âce du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s’être repenti pour ce qu’il a fait. Il est jeune, sain et fort. Il a une bonne éducation. Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera jamais et lui-même n’a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa fille Marie et il est très préoccupé pour son avenir.

2) Les représentants de la société : juges, magistrats, directeur de la prison représentent la société. Pour eux, une exécution est une chose banale qui doit se dérouler dans les formes.

3) Le prêtre :Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce prêtre ne parle par avec son coeur  , mais dit seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les condamnés.

4) Les geôliers : Quelques uns sont gentils avec lui ; d’autres ne le sont pas. Il y a des geôliers qui parlent avec lui et lui demandent beaucoup de choses et d’autres qui le traitent comme un animal.

5) Marie :fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l’embrasse. Elle est persuadée que son père est mort.

6) La foule :compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle. C’est la société qui veut voir tuer cet homme. La foule est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut assister à un spectacle : celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine.

7) Sa femme et sa mère : Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné à mort : "J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la justice." (Chapitre IX)
Des personnages indifférents à la souffrance du condamné
Par l’intermédiaire de ses représentants, la société se montre indifférente à son sort :
a) Le président du jury est « calme ».
b) Les jurés sont « blêmes et abattus » mais c’est à cause de la fatigue due à la longue délibération. Quelques-uns baillent. Tous ont « une grande envie de dormir ».
c) Un jeune assesseur s’entretient « presque gaiement » avec « une jolie dame en chapeau rose ».
d) L’avocat de la défense vient de « déjeuner copieusement et de bon appétit ».
e) L’huissier (qui l’accompagne à la Conciergerie) est plus préoccupé par « la perte de son tabac » que compatissant. Il reproche même au condamné d’être triste.
f) Le bourreau ne se soucie que de ses problèmes techniques : il craint que la pluie ne rouille le mécanisme de la guillotine.
g) Le geôlier est « gentil » quand il emmène le condamné dans une autre cellule, mais le narrateur pense: « Les égards du geôlier sentent l’échafaud ».
h) Le directeur est gentil, mais cette gentillesse est intolérable quand il informe le condamné que c’est “ pour aujourd’hui ” et qu’il lui demande « en quoi il pourrait (lui) être agréable ou utile ».



                     Questions/réponses : Le récit de la dernière heure

                                Support : Chapitres XLVIII et XLIX (48/49)


1- Pourquoi le récit du crime du condamné n’est-il pas inclus dans le roman ?

Ø Réponse attendue : Le crime du condamné n’a aucune importance, car V. Hugo veut abolir la peine de mort en général. Il ne veut pas lancer un faux débat sur le sort à réserver à « son » condamné. Le condamné est coupable, il l’avoue (il reconnaît avoir versé du sang), mais son crime importe peu.

2- Connaît-on enfin l’identité du narrateur ?

Ø Réponse attendue : Nous ne saurons jamais vraiment qui est le narrateur, car V. Hugo entend donner à son récit une portée symbolique, universelle : le héros anonyme incarne le sort de tout prisonnier condamné à mort.

3- Comment apparaît la foule à travers la description du condamné ? Quel effet cette description produit-elle ?

Ø Réponse attendue : La foule est hurlante comme une bête : « la foule hurlait haut au-dehors », « une clameur furieuse », « les mille têtes hurlantes »… Le peuple est joyeux à l’idée du spectacle qui se prépare : « spectateurs heureux de leurs belles places ». Ce tableau odieux qui torture le condamné au point de le faire défaillir est culpabilisant. Cette description de la foule en liesse, dans un moment tragique, dont l’intensité dramatique est préparée depuis la première ligne, confère d’autant plus de poids à l’argumentation, tant elle contraste avec ce que ressent le condamné. Le lecteur ne peut pas s’identifier à cette foule assoiffée de sang.

4- Comment s’achève le roman ?

Ø Réponse attendue : Le condamné n’a pas obtenu sa grâce. Ses derniers mots, en lettres capitales, sont explicites : « QUATRE HEURES ». Il s’agit de l’heure prévue pour l’exécution. Elle sonne avec des accents tragiques et laisse le lecteur à ses pensées. À lui de prendre parti pour ou contre la peine de mort. C’est le rôle de toute œuvre  engagée, de pousser le lecteur à réfléchir, et à réagir.

5- Au chapitre XLVIII (48), relevez toutes les marques dépréciatives pour qualifier la foule. Comment les justifier ?


Ø Réponse attendue :- « l’horrible peuple qui aboie, et m’attend, et rit ». - « les mille têtes hurlantes du peuple entassées pêle-mêle », « tableau hideux ». - « un hurlement de la populace ». - « des marchands de sang humain ». -« des spectateurs avides et cruels », « la populace riait et trépignait dans la boue ». - « la voix de la foule est devenue plus vaste, plus glapissante » -déshumanisation. La présence de la foule rend la scène plus dramatique. L’opposition entre le condamné démuni et la foule sans pitié marque le paroxysme de la cruauté et transporte le lecteur au cœur  d’une société jugée archaïque.

samedi 25 mai 2013

Le dernier jour d’un condamné : Questions/ réponses, chapitre VI (6)





Le dernier jour d’un condamné : Questions/ réponses, chapitre VI (6)

Comment Hugo témoigne de l’horreur de la condamnation à mort ?
1) Quel est le thème de ce chapitre ? Notez la forme grammaticale utilisée. Quel est son intérêt, sa fonction ?

 Réponse attendue : Le narrateur se demande s’il va ou non écrire. Il s’agit d’une phrase interro-négative. C’est le signe que le narrateur n’a pas encore trouvé la réponse et que le chapitre la développera. Il se pose la question. On est dans le cadre d’une délibération intérieure.

2) Quelle réponse apporte le condamné à cette interrogation dans un premier temps ? Délimitez le passage qui correspond à cette réponse.

 Réponse attendue : Dans un premier temps, le condamné se dit que cela ne sert à rien d’écrire. C’est la première thèse. Lignes 4 à 16

3) Pour quelle raison le condamné change-t-il d’avis ? Délimitez le passage qui développe la réponse.

 Réponse attendue : Il choisit de témoigner sur ce qu’il est en train de vivre. Il se dit que finalement il faut que le monde sache ce qu’il endure. Il développe la thèse contraire, qu’on pourrait aussi appeler « antithèse ».Voir lignes 17-74

4) Repérez les procédés d’écriture dans la première partie (lignes.4 à 16) :

 Réponse attendue : Commence par une interrogative « Mais quoi écrire ? ».Ensuite, il développe les arguments qui tendraient à donner une réponse négative. Enfin, à nouveau deux interrogatives qui donnent impression d’une construction en boucle.

5) Essayez de répondre à ces questions : que remarquez-vous ?

 Réponse attendue : On ne peut réellement y répondre. Elles servent davantage à formuler une opinion  questions rhétoriques.

6) Quel effet produisent-elles ?

 Réponse attendue : Elles sont l’indice de l’émotion du narrateur.

7) Observez la construction de la 2e partie (lignes.17 à 74).Observer les types de phrases dans le début du 1er§. Que remarquez-vous ?

 Réponse attendue : Ce sont quatre questions rhétoriques. Elles permettent de poser la 2e thèse.

8) Comment sont introduites les trois phrases suivantes ? A quoi correspondent ces phrases ?

 Réponse attendue : Trois affirmatives qui commencent à chaque fois par un mot de liaison « certes l.27, d’ailleurs l.32, et puis l.35 ». Permet au condamné d’énumérer trois arguments pour justifier l’écriture de son histoire.

9) Observer les lignes à 60. Que remarquez-vous ?

 Réponse attendue : A nouveau une série de (5) questions rhétoriques.

10) Commentez les lignes 60 à 63. Quel effet produisent-elles par rapport au reste du texte ? Quel sens cela peut-il avoir ?
 Réponse attendue : Brièveté du propos final : « non » l.60 + une indépendante coordonnée. Structure qui tranche avec le reste du texte. Style nettement plus « sec ». Correspond à un moment de découragement après une sorte d’envolée rhétorique. Ce qui est intéressant, c’est que la chute de la phrase correspond à la « chute verticale d’un couteau triangulaire ». Il y a une identité entre le rythme du discours et la teneur même du propos.


vendredi 24 mai 2013

Expression écrite N° 7 L a violence à l'école







                                     Production écrite N° 7 : Le texte argumentatif 
                                                                La violence à l'école
     Les enquêtes et les sondages d'opinion montrent que « les actes de violence » sont en vigueur au sein des établissements scolaires. Mais, les causes de ces actes divergent d'un milieu à l'autre, ce qui obsède incessamment l'esprit des gens qui veillent sur le domaine éducatif, les incitant ainsi à rechercher des solutions susceptibles d'éradiquer cette calamité.
      D’abord, la démission des parents dans l’éducation des enfants aggravée par le chômage et la pauvreté qui les rendent incapables d’acheter les fournitures et payer certaines taxes (droit d’inscription, gardiennage…), ce renoncement favorise les comportements violents à l’école et la délinquance juvénile.
     Ensuite, la violence ne se limite pas aux élèves eux-mêmes, mais elle arrive aussi à impliquer le corps éducatif, surtout les enseignants, dans ce gouffre. En effet, l'absence de communication entre les professeurs et les élèves, peut entrainer une certaine incompréhension qui aboutira à des paroles ou des gestes grossiers.
     En outre, l’absence ou le non fonctionnement des structures démocratiques devant favoriser la concertation et le dialogue amène souvent les élèves à trouver d’autres voies pour se faire entendre.
     Enfin, la surcharge démesurée des classes scolaires engendre la violence, étant donné que les circonstances déplorables dans lesquelles étudient les élèves ne permettent guère de s'harmoniser avec une ambiance estudiantine normale si bien que l’intolérance et l’incivilité règnent en maître.       D'ailleurs, certains adolescents exploitent cette surcharge croissante pour s'affranchir de toutes les règles et affirmer leurs volontés. Ils se transforment ainsi en provocateurs intolérables.
Par conséquent, les responsables administratifs et pédagogiques sont appelés à instaurer la stabilité et la sureté dans les institutions puisque la violence en menace l’équilibre. En d'autres termes, il s'avère indispensable de combattre avec détermination les actes qui se produisent dans les écoles : le bien-être de la majorité des élèves devrait l'emporter sur celui de l'élève délinquant et il faudrait tout mettre en œuvre pour aider les élèves intransigeants et les ramener sur le droit chemin.
En définitive, il est primordial de prendre des mesures aptes à rendre à l’école sa mission essentielle et à sensibiliser les différents intervenants à la communication et à la tolérance : « La prévention vaut mieux que la guérison », dit le dicton.





Expression écrite N°6 Point de vue contre la peine de mort








                                           Production écrite : le texte argumentatif
                                                       Contre la peine de mort
Rappelons que la justice a déjà condamné un bon nombre de personnes à la peine de mort, exécutant ainsi plusieurs individus sous prétexte que la mort était la meilleure façon de maîtriser la criminalité. De nos jours, avec les actes criminels de plus en plus violents et atroces, la question que l’on peut se poser est la suivante : Devrait-on abolir ou non la peine de mort ?
Selon moi, il est évident que le fait de répondre à la violence par la violence n’est en aucun cas la solution à ce problème.
En premier lieu, je crois que le système judiciaire est défaillant et qu’il peut s’y glisser quelques erreurs. Dans le passé, il y eut beaucoup trop d’erreurs condamnant des accusés à une mort qu’ils ne méritaient point. En effet, il est arrivé quelquefois qu’après l’exécution du prétendu coupable, le réel meurtrier venait se livrer et avouer son ignoble geste sur l’ordre de sa mauvaise conscience. Comme les enquêtes ne sont pas toujours menées avec le sérieux requis, il faudrait peut-être s’interroger sur la capacité du système judiciaire à juger adéquatement un individu coupable ou non.
En deuxième lieu, j’ai la conviction qu’ici-bas sur terre, il n’y a pas d’humain assez parfait pour juger du comportement d’un autre et encore moins de décider de sa mort. Autrement dit, le droit de vie et de mort n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu. Or, les juges ne sont pas infaillibles et dans le cas de la peine de mort, l'erreur judiciaire est irréparable.
En troisième lieu, il est certain que la peine de mort ne fait pas peur aux assassins et autres tueurs en série. Selon des psychologues, lorsque l’homme en arrive à vouloir commettre un crime, dans la plupart des cas, sa lucidité est absente de sa pensée. Ce qui signifie que la passion l’emporte alors sur la raison : la seule chose qui l’obsède est de parvenir à ses fins. Pendant que le crime s’effectue, rien ne peut dissuader le meurtrier ou le criminel de s’arrêter.
En conclusion, la peine de mort ne peut empêcher un criminel de perpétrer un crime. Par conséquent, on peut punir sévèrement et avec justice sans tuer car il est moralement grave de tuer un homme avant qu’il ait pu régler ses problèmes avec lui-même et avec la société, avant de lui laisser le temps du repentir.





Expression écrite N° 5 Les guerrisseurs










                                        Production écrite : le texte argumentatif 5
                                                             Les guérisseurs
                     
      De nombreuses personnes ne vont pas voir un médecin quand elles tombent malades. Ils préfèrent, au contraire, recourir à des guérisseurs. On peut avancer plusieurs raisons pour expliquer ce choix.
     En premier lieu, les uns recourent à ces pratiques sous le poids des traditions et de l’analphabétisme qui pousse les gens à faire plus confiance aux saints et aux guérisseurs. L’exemple le plus significatif nous est fourni par la mère du narrateur de « La Boîte à Merveilles ». Lorsque le narrateur est souffrant, sa mère attribue son mal au mauvais œil. Elle ne pense guère à une infection ou à une quelconque cause pathologique. Aussi décide-t-elle de l'emmener dans le mausolée de Sidi Ali Boughaleb. Elle est pleinement convaincue que son fils se remettra bientôt de sa maladie grâce à la bienveillance du saint.
     En deuxième lieu, d’autres vont voir un guérisseur à cause de la pauvreté et le manque de moyens financiers puisqu’ils n’ont pas de couverture sociale et les tarifs des soins pratiqués par un médecin sont très chers.
     En dernier lieu, on trouve aussi des gens qui ne font pas confiance en la médecine moderne sous prétexte qu’il y a des médecins qui obtiennent des diplômes dans certains pays d’Afrique ou d’Europe de l’Est, moyennant de l’argent et leur compétence est contestable.
     Toutefois, les conséquences de ce choix sont parfois graves. En effet, un guérisseur est une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui prétend guérir, en dehors de l'exercice légal de la médecine, par des moyens qui peuvent avoir de répercussions néfastes sur la santé des patients.
     D’une part, le guérisseur maîtrise mal la dose de médicament à donner au souffrant. C’est pour cela que certaines personnes tombent gravement malades après avoir ingéré une quantité de substances non conforme à leur âge et à leur poids.
     D’autre part, il utilise des instruments non stérilisés qui peuvent aussi transmettre au malade des virus comme celui du sida ou de l’hépatite C.
     En résumé, on peut considérer que les guérisseurs ne sont généralement que des charlatans.                                          Dès lors, il faudrait sensibiliser les gens et leur permettre d’accéder gratuitement aux soins dispensés dans les hôpitaux modernes.


Expression écrite N°4 . La solitude











                                     Production écrite : le texte argumentatif
                                            
                                                     Pour la pratique du sport 3

  

     Nous ne saurions trop recommander aux adolescents la pratique du sport car elle développe de grandes vertus morales et sociales.

    D’abord, le sport habitue à l’effort et, pratiqué avec sérieux, il requiert presque inévitablement un dépassement de soi. On va plus loin qu’on ne le prévoyait, qu’on ne le désirait, on apprend à se dépasser.

    Par ailleurs, le sport entraîne à l’action. Lorsqu’on a un ballon entre les mains, il faut décider rapidement ce qu’on va en faire, et passer à l’acte sans délai. On s’exerce ainsi à prendre des initiatives et à agir.

    Enfin, le sport apprend à vivre avec les autres. En effet, les sports collectifs ne peuvent se pratiquer sans une étroite collaboration avec des partenaires. Ils nous apprennent à tenir compte des autres et à agir ensemble.

     Ainsi, la pratique du sport a des conséquences bénéfiques sur nos qualités morales et sociales. C’est une excellente école d’apprentissage de la vie.


                                             




























                                          Production écrite : le texte argumentatif

                                                              La solitude N°3


      Il arrive souvent à l'individu de se trouver solitaire même au sein de son foyer. Cet isolement  Quelles seraient, alors, les causes de ce phénomène tant étudié par les psychologues et qui engendre parfois des souffrances et peut-être même des malheurs ?
     En premier lieu, l'homme recourt impulsivement à la solitude quand il ne s'entend pas très bien avec son environnement social, ou lors de l'absence d'entente et de compréhension avec les membres de sa famille, si bien qu'il trouve tellement de peine pour s'ouvrir sur le monde.
     En deuxième lieu, on peut concevoir la recherche de la solitude de façon exceptionnelle voire intentionnelle chez certains individus. En effet, certaines circonstances dans la vie, souvent graves (le décès d'un proche, un échec scolaire ou passionnel ou une déception) provoquent un choc émotionnel chez l'être humain d'où le verrouillage de toutes les portes de la vie et du bonheur devant lui.
        En dernier lieu, l'absence d’un climat intime apte à renforcer l'état psychologique de l'individu et lui permettre de forger sa personnalité, accentue perpétuellement chez lui le complexe d’infériorité. Tel est le cas du narrateur de « La Boîte à Merveilles » quand il nous relatait les souffrances qu'il subissait à cause de la solitude où il pataugeait tout le long de l'histoire, de sorte qu'il recourait incessamment à sa boîte, où se trouvaient ses amis fabuleux, afin qu'il puisse se soustraire à la réalité farouche et aux affres de son angoisse.
      Toutefois, la solitude pourrait avoir des répercussions bienfaisantes en dépit des ennuis qu'elle engendre. À cet égard, certains psychanalystes affirment que l'homme se sent parfois contraint à s'isoler, en vue de se connaître soi-même, surtout à l'âge de l'adolescence.
     D'ailleurs, si la solitude est un moment de détente; elle permet également de se concentrer. Aussi donne-t-elle à l’individu l’occasion de se remettre en question et de procéder à de grandes décisions cruciales concernant son avenir et sa vie en général. En d’autres termes, elle permet de mieux approfondir sa réflexion.
      Finalement, la solitude parait être un état psychologique équivoque dont les inconvénients s'avèrent plus dominants que les avantages. Par conséquent, il est dangereux de la rechercher systématiquement pour elle même car elle peut devenir pathologique.




Expression écrite N° 3









                                     Production écrite : le texte argumentatif
                                            
                                                     Pour la pratique du sport 3

  

     Nous ne saurions trop recommander aux adolescents la pratique du sport car elle développe de grandes vertus morales et sociales.

    D’abord, le sport habitue à l’effort et, pratiqué avec sérieux, il requiert presque inévitablement un dépassement de soi. On va plus loin qu’on ne le prévoyait, qu’on ne le désirait, on apprend à se dépasser.

    Par ailleurs, le sport entraîne à l’action. Lorsqu’on a un ballon entre les mains, il faut décider rapidement ce qu’on va en faire, et passer à l’acte sans délai. On s’exerce ainsi à prendre des initiatives et à agir.

    Enfin, le sport apprend à vivre avec les autres. En effet, les sports collectifs ne peuvent se pratiquer sans une étroite collaboration avec des partenaires. Ils nous apprennent à tenir compte des autres et à agir ensemble.

     Ainsi, la pratique du sport a des conséquences bénéfiques sur nos qualités morales et sociales. C’est une excellente école d’apprentissage de la vie.

Expression écrite N° 2Le progrès téchnique






                          Production écrite : le texte argumentatif  
                                                  Le progrès technique 2
                               Faut-il condamner le progrès technique ?
    Avec les guerres, les nouvelles maladies, les armes de destruction massive, les menaces climatiques qui pèsent sur l’avenir de la planète, la confiance que les hommes mettaient dans le progrès depuis le 18e siècle, n’a cessé de décliner. Faut-il donc condamner le progrès ? Nous sommes enclins à le faire. De fait, qu’est-ce qui peut nous conduire, à l’heure actuelle, à accorder des circonstances atténuantes au progrès ?
     D’abord, nous sommes tellement habitués à nos biens de consommation, à notre confort, à la rapidité des déplacements et des communications que nous ne supporterions plus qu’on nous prive de tous ces bienfaits du progrès et qu’au contraire nous en demandons toujours plus.
     Ensuite, il est dans la nature de l’être humain, depuis l’âge de pierre jusqu’à nos jours, de développer la technologie pour découvrir mieux la terre et même l’univers, et d’approfondir ses connaissances, pour améliorer sa vie.
     Par conséquent, le mal vient du fait que les hommes n’ont pas su gérer le progrès. Plutôt que de le maudire, il faudrait réfléchir à des solutions. En effet, le devenir de notre planète doit nous inquiéter tous et nous pousser à nous mobiliser pour essayer de la sauver des conséquences du réchauffement climatique.
     Pour cela, il faudrait que toutes les nations s’engagent à réduire les effets négatifs des nouvelles technologies sur notre planète et ses habitants.
      Par ailleurs, il faudrait éduquer les nouvelles générations et leur montrer que chacun à son niveau peut œuvrer  pour un progrès maîtrisé. Trier les déchets, économiser l’eau et le chauffage, utiliser les transports en commun chaque fois que c’est possible… Cela peut être le prélude à un changement de comportement.
     En conclusion, nous sommes conscients que l’état de notre planète nous concerne tous, car il en va de l’avenir des futures générations. La réflexion est donc nécessaire.

Production écrite N° 1: l'internet et les moyens de communication




Production écrite : le texte argumentatif

Internet et les nouveaux moyens de communication

(Exemple d’un texte argumentatif présentant deux arguments et un contre-argument qui sont articulés à l’aide de marqueurs de relation )

L’autoroute électronique ne cesse de faire de nouveaux adeptes et de gagner en popularité. Malgré cela, un certain nombre d’irréductibles refusent encore d’utiliser cette technologie de pointe. Cette réticence nous paraît excessive et totalement injustifiée, surtout si l’on considère les nombreux aspects positifs du Net.

D’abord, Internet est un instrument de recherche remarquable. En effet, en quelques minutes seulement, l’utilisateur de l’autoroute électronique accède à une banque de données parmi les plus riches qui soient.

Ensuite, la Toile est un outil de communication d’une rare efficacité. Grâce au courrier électronique, le monde est devenu un petit village. Ainsi, des individus se trouvant dans des coins diamétralement opposés du globe peuvent communiquer rapidement et facilement.

Certes, certains utilisateurs abusent parfois des plaisirs que procure la navigation dans Internet et y consacrent un peu plus de temps que ne le souhaiterait leur entourage, négligeant ainsi d’autres obligations ou activités. Cependant, il est difficile aujourd’hui de résister à une telle ouverture sur le monde, à une telle facilité de trouver autant de réponses et d’informations, en aussi peu de temps, et tout cela depuis son domicile.

En somme, l’inforoute est un merveilleux outil d’information et de communication, pourvu qu’on en use avec modération en profitant des bienfaits qu’il est censé procurer.

jeudi 23 mai 2013

Fiche de lecture de la Boite à Merveilles

Titre de l’œuvre
La boîte à merveilles
Date d’écriture et date de parution
Écrit en 1952 et publié en 1954
Auteur et siècle
Ahmed Sefrioui, le 20 ème siècle (1915-2004)
Genre
Roman autobiographique (récit à la première personne, narrateur-personnage distinct de l’auteur)
Narrateur
Sidi Mohammed (enfant), parfois narrateur adulte
Point de vue ou focalisation
Point de vue interne
Temps des verbes
-Imparfait et passé simple (les temps du récit)
-Le présent : Révèle souvent la présence d’un narrateur adulte
Registre de langue
Langue courante
Nombre de chapitres
12 chapitres
Nombre de saisons
Trois (l’hiver, le printemps, l’été)
Age du narrateur
Six ans
Durée du récit
Presque une année
Personnages principaux
Sidi Mohammed, sa mère Zoubida, son père Abdeslam
La voyante, Driss el Aouad, Rahma, Zineb, Fatma Bziouya, Lalla Aicha, le fqih
Événement perturbateur
La ruine du père qui a perdu son capital dans le souk
Figures de style
Comparaisons, métaphores, hyperboles….
Contenu de la boîte
Des objets ordinaires et hétéroclites
Symbolisme et fonction de la boîte
La boîte lui permet de s’évader du monde réel. Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul et moins triste
Les thèmes
La famille, la solitude
Lieux décrits ou fréquentés
Dar Chouafa, le Msid, le bain maure, sa maison, la maison de Lalla Aicha, la kissaria, les ruelles, la médina, la chambre de Rahma, le souk des bijoutiers, le mausolée, maison du fqih Sidi El Arafi
La ville du récit
La ville de Fès, la vieille ville
Le prénom du père et son métier
Abdeslam, un tisserand
Dénouement et situation finale
Le retour du père et la réouverture de la boîte
Caractéristiques du personnage principal
-La solitude
-La capacité d’inventer des mondes fantastiques
Les déclencheurs du récit
La nuit et le poids de la solitude
L’ordre de présentation des personnages
-Ceux qui ont participé à nourrir le monde fantastique de l’enfant : Kenza la voyante et Abdallah l’épicier
-Ceux qui font partie de son quotidien :
Les voisins : Aouad, Rahma, Zineb et Fatma Bziouya
Les autres : Les enfants, le fqih, Lalla Aicha
La description
Souvent dynamique
Champs lexicaux
La magie, l’impureté, le désespoir, l’horreur…
Genre de littérature
Littérature marocaine d’expression française
Relation avec Zineb
Relation conflictuelle. Il a du mépris pour cette fille