Lecture méthodique Chapitre XXXVIII ; XXXIX
Situation :
Placé dans une nouvelle
cellule, le condamné a reçu la visite accusatrice et révoltante du prêtre,
celle de l’architecte qui ne lui a prêté aucun intérêt, enfin la relève du
gendarme, qui lui demande les numéros gagnants de la loterie. Après le condamné
replonge dans ses souvenirs avec Pépa mais aussi le bourdon de Notre Dame de
Paris dont le tintement rappelle la mort, enfin il décrit l’hôtel de ville.
Les axes de
lecture :
I-
La douleur physique :
Dans
ce court chapitre se concentre la douleur physique du condamné à mort. C’est
une souffrance généralisée qui n’épargne aucune partie du corps : la tête,
le cerveau, les coudes, les yeux. Cette douleur est couronnée par des
tressaillements convulsifs, des secousses galvaniques. Le corps est donc
totalement malade et il ne trouvera sa guérison qu’avec la mort.
II-
La souffrance morale :
La
souffrance morale, elle est irréparable.
Elle se manifeste dans les tortures des angoisses croissantes à mesure que le
temps s’écoule. Ces angoisses transforment ses journées en une agonie
longue sans fin et en un râle prolongé.
III-
La confrontation des partisans de la peine capitale :
Les
partisans de la peine de mort nient la souffrance des condamnés à mort et soutiennent
même que la guillotine estompe leur douleur et qu’elle leur procure une fin
douce. Alors, Victor Hugo leur répond avec des phrases exclamatives, des
questions rhétoriques, et des procédés ironiques de l’antiphrase. Il les met
face à leur bêtise, à leur ignorance les incitant à la réflexion et à la remise
en question de ce châtiment barbare.
Le
mot horreur qui clôt le chapitre incite à l’indignation et au dégout
face à ce châtiment.
IV-
Conclusion :
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