dimanche 28 avril 2013

Lecture méthodique chapitres XXXVIII; XXXIX



Lecture méthodique       Chapitre XXXVIII ; XXXIX

Situation :

Placé dans une nouvelle cellule, le condamné a reçu la visite accusatrice et révoltante du prêtre, celle de l’architecte qui ne lui a prêté aucun intérêt, enfin la relève du gendarme, qui lui demande les numéros gagnants de la loterie. Après le condamné replonge dans ses souvenirs avec Pépa mais aussi le bourdon de Notre Dame de Paris dont le tintement rappelle la mort, enfin il décrit l’hôtel de ville.

Les axes de lecture :

I-                 La douleur physique :

Dans ce court chapitre se concentre la douleur physique du condamné à mort. C’est une souffrance généralisée qui n’épargne aucune partie du corps : la tête, le cerveau, les coudes, les yeux. Cette douleur est couronnée par des tressaillements convulsifs, des secousses galvaniques. Le corps est donc totalement malade et il ne trouvera sa guérison qu’avec la mort.

II-              La souffrance morale :

La souffrance morale, elle  est irréparable. Elle se manifeste dans les tortures des angoisses croissantes à mesure que le temps s’écoule. Ces angoisses transforment ses journées en une agonie longue sans fin et en un râle prolongé.

III-          La confrontation des partisans de la peine capitale :

Les partisans de la peine de mort nient la souffrance des condamnés à mort et soutiennent même que la guillotine estompe leur douleur et qu’elle leur procure une fin douce. Alors, Victor Hugo leur répond avec des phrases exclamatives, des questions rhétoriques, et des procédés ironiques de l’antiphrase. Il les met face à leur bêtise, à leur ignorance les incitant à la réflexion et à la remise en question de ce châtiment barbare.
Le mot horreur qui clôt le chapitre incite à l’indignation et au dégout face à ce châtiment.

IV-          Conclusion :

Victor Hugo met en évidence la douleur physique et morale du condamné à mort afin d’inciter ceux qui condamnent à l’abolition de cette peine en dénonçant aussi l’insensibilité et l’indifférence par laquelle on exécute les condamnés

samedi 27 avril 2013

TC: Module IV

Module 4
Le paratexte :
Définition du mot théâtre :
a- Le théâtre est un édifice, un bâtiment où se déroulent les présentations de pièces de théâtre.
b- Le théâtre est un genre littéraire et artistique comme le roman et la poésie.

Les différents types de pièces théâtrales:
On distingue deux genres littéraires majeurs de pièces de théâtre :
La Comédie:
• Est un genre dramatique destiné à divertir le spectateur. Les personnages de la comédie sont ordinaires. Une comédie se termine toujours par un ou plusieurs mariages.
La Tragédie:
• La tragédie est un genre dramatique dont les personnages sont illustres, nobles des personnages (Roi, Reine, Prince, Dieu …) Elle se termine souvent par la mort ou la fuite des héros.
Règles Classiques:
• Bienséance: ne doit pas choquer
• Vraisemblance: doit être vrai
• 3 unités: une action, un lieu, 24 heures
La comédie ballet :
Est une pièce entrecoupée de chants et de danse. Il s’agit donc, avant tout d’un divertissement. Ce genre a véritablement connu le jour, avec « Le bourgeois gentilhomme ». Molière est le dramaturge qui a réalisé l’alliance véritable de la comédie et du ballet.

lundi 22 avril 2013

Lecture méthodique CH XXIII Le dernier jour d'un condamné



Lecture méthodique               Chapitre XXIII

I-                 Situation du passage :

Ce passage se situe après le transfert du condamné de Bicêtre à la conciergerie en compagnie de cinq gendarmes, de l’huissier et du prêtre.  


II-              Analyse
1)   La description :
 Une impression de honte se dégage de la description de la conciergerie : porte basse, escalier secret, corridors étouffés et sombres ; comme si on se cache pour pratiquer ce genre de sanction.
Une autre impression péjorative se dégage aussi du portrait du friauche : homme vieux, sale, repoussant n’inspirant aucune confiance, regard louche mais renfermant une grande souffrance (sourire amer et éclats de rire incompréhensibles et déplacés).
Ce portait s’oppose de façon flagrante à celui du condamné, qui non seulement repousse l’amitié du friauche mais qui aussi ressent de l’horreur et du dégout.


2)   Le récit encadré :

A l’intérieur du récit fait par le condamné,  intervient un autre récit autobiographique fait par le friauche. Il y raconte sa vie, son parcours dans le domaine du crime, ses échecs, ses tentatives de changement de façon vulgaire mais aussi satirique. On le voit se transformer progressivement en criminel aguerri, récidiviste, galérien pour devenir condamné à mort.
Les causes de cette criminalité sont familiales : je n’avais ni père ni mère ; économique : je faisais la roue au bout des routes pour un sou, j’empoignai un pain ; sociale : j’offrais mes journées pour 15 sous,  pour 10, pour 5. Point.

3)   La critique de Victor Hugo :

A travers l’histoire du friauche, nous comprenons que Victor Hugo critique la société et l’accuse de produire des criminels à cause de la pauvreté, la négligence des enfants orphelins et le rejet et la marginalisation des ex- prisonniers, à qui on refuse une deuxième chance, supprimant ainsi toute réintégration.
Le récit du friauche est une occasion aussi pour dénoncer le système judiciaire qui, au lieu de corriger aggrave et amplifie la criminalité, au lieu de réhabiliter exploite, humilie et maltraite.


III Conclusion :

L’histoire du friauche est en elle-même un argument pour culpabiliser la société du 19ème siècle. Quoi qu’il soit vulgaire et violent, le friauche avec son récit reste un témoignage poignant qui incite à la réflexion.  
  

mercredi 3 avril 2013

Discours pour l'abolition de la peine de mort



Expression écrite :
Sujet : Le Maroc n’a pas encore aboli la peine de mort. Rédigez un discours que vous adressez aux représentants du peuple pour les inciter à mettre fin à cette peine barbare.

   Je trouve honteux que la peine de mort soit encore posée et le débat autour d’elle toujours pas clos.
   Pour un peuple qui aspire à la démocratie et vise le développement durable, cette punition est indigne et immorale. Où vivons-nous ? Et que représente la modernisation si l’on hôte à l’homme un droit primitif qui devrait lui revenir entièrement. Voter pour le modernisme est contradictoire avec l’action de soutenir cet acte barbare.
   Vous savez tous que la peine de mort est une punition qui appartient au passé et que nous appartenons à une époque où la primauté revient aux droits de l’homme.
   Et bien oui, la peine de mort est inadmissible, car elle nous rabaisse et nous rapproche de la barbarie. Elle nourrit notre instinct animal et nous rend inhumain.
   Les conséquences de la peine capitale dépassent le criminel puisqu’il n’est pas le seul à souffrir. Sa famille, ses amis et ceux qui l’aiment perdent la joie de vivre et se sentent écrasés sous le poids de ce châtiment lourd.
   Détrompez –vous  si vous croyez que le condamné est le seul fautif dans son acte de crime ; la société elle aussi, en est responsable. Elle ne doit pas punir un crime par un autre. Elle doit corriger pour améliorer, comme a dit Victor Hugo et non se venger.