Production écrite N° 7 :
Le texte argumentatif
La violence à l'école
Les enquêtes et les sondages d'opinion
montrent que « les actes de violence » sont en vigueur au sein des
établissements scolaires. Mais, les causes de ces actes divergent d'un milieu à
l'autre, ce qui obsède incessamment l'esprit des gens qui veillent sur le
domaine éducatif, les incitant ainsi à rechercher des solutions susceptibles
d'éradiquer cette calamité.
D’abord, la démission des parents dans l’éducation des enfants aggravée par
le chômage et la pauvreté qui les rendent incapables d’acheter les fournitures
et payer certaines taxes (droit d’inscription, gardiennage…), ce renoncement
favorise les comportements violents à l’école et la délinquance juvénile.
Ensuite, la violence ne se limite pas aux élèves eux-mêmes, mais elle arrive
aussi à impliquer le corps éducatif, surtout les enseignants, dans ce gouffre. En effet, l'absence
de communication entre les professeurs et les élèves, peut entrainer une
certaine incompréhension qui aboutira à des paroles ou des gestes grossiers.
En outre, l’absence ou le non fonctionnement des structures démocratiques
devant favoriser la concertation et le dialogue amène souvent les élèves à
trouver d’autres voies pour se faire entendre.
Enfin, la
surcharge démesurée des classes scolaires engendre la violence, étant donné que
les circonstances déplorables dans lesquelles étudient les élèves ne permettent
guère de s'harmoniser avec une ambiance estudiantine normale si bien que
l’intolérance et l’incivilité règnent en maître. D'ailleurs, certains
adolescents exploitent cette surcharge croissante pour s'affranchir de toutes
les règles et affirmer leurs volontés. Ils se transforment ainsi en
provocateurs intolérables.
Par
conséquent, les responsables
administratifs et pédagogiques sont appelés à instaurer la stabilité et la
sureté dans les institutions puisque la violence en menace l’équilibre. En d'autres termes, il s'avère
indispensable de combattre avec détermination les actes qui se produisent dans
les écoles : le bien-être de la majorité des élèves devrait l'emporter sur
celui de l'élève délinquant et il faudrait tout mettre en œuvre pour aider les
élèves intransigeants et les ramener sur le droit chemin.
En
définitive, il est primordial de
prendre des mesures aptes à rendre à l’école sa mission essentielle et à
sensibiliser les différents intervenants à la communication et à la tolérance :
« La prévention vaut mieux que la guérison », dit le dicton.
Merci
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