Préparation à l’examen n°
4 (pour vendredi 17 /5/2013)
Texte 1 :
Brusquement,
mon père me déposa à terre et disparut dans la foule. Son absence dura. Des
cris s’élevèrent à l’autre bout du souk. Ils dominaient le tumulte, éclataient
comme un orage. De grandes ondulations parcoururent cette mer humaine. Des
explosions de colère fusaient ça et là, reprenaient quelques pas plus loin, se
transformaient en tintamarre.
Texte
2 :
Nous avons pris le fatal quai. Je commençais à ne plus
voir, à ne plus entendre. Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux
portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes ; ces spectateurs
avides et cruels ; cette foule où tous me connaissent et où je ne connais
personne ; cette route pavée et murée de visages humains... J'étais ivre,
stupide, insensé. C'est une chose insupportable que le poids de tant de regards
appuyés sur vous.
Je vacillais donc sur le banc, ne prêtant même plus d'attention au prêtre et au crucifix.
Dans le tumulte qui m'enveloppait, je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre.
Je vacillais donc sur le banc, ne prêtant même plus d'attention au prêtre et au crucifix.
Dans le tumulte qui m'enveloppait, je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre.
Texte
3 :
ISMENE
( …) Ils sont des milliers et des
milliers autour de nous, grouillant dans toutes les rues
de
Thèbes. ( …) Ils nous hueront. Ils nous prendront avec leurs mille bars,
leurs mille visages et leur unique regard. Ils nous cracheront à la figure. Et
il faudra avancer dans leur haine sur la charrette avec leur odeur et leurs
rires jusqu’au supplice. Et là, il y aura les gardes avec
leurs
têtes d imbéciles, congestionnés sur leurs cols raides, leurs grosses mains
lavées, leur regard de bœuf qu’on sent qu’on pourra toujours crier, essayer de
leur faire comprendre, qu’ils vont comme des nègres et qu’ils feront tout ce
qu’on leur a dit scrupuleusement, sans savoir si c’est bien ou mal… Et
souffrir? Il faudra souffrir, sentir que la douleur monte, qu’elle est arrivée au
point où l’on ne peut plus la supporter; qu’il faudrait quelle s’arrête, mais
quelle continue pourtant et monte encore, comme une voix aiguë… Oh! Je ne peux
pas, je ne peux pas…
Compréhension :
1 -
A partir des trois extraits, complétez le tableau suivant après l’avoir
recopié.
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Extrait
1
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Extrait
2
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Extrait
3
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Titre
de l’œuvre
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Nom
de l’auteur
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Genre
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Situation
d’énonciation
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2-
Situez les 3 passages dans leurs ouvres (1)
3-
Quel est le thème commun aux trois textes ? Justifiez en relevant un
indice de chaque extrait. (1)
4-
Précisez pour chaque passage le sens le plus sollicité en vous référant aux
textes. (1)
5-
Identifiez les figures de style dans les énoncés soulignés et indiquez- en la
fonction. (1)
6-
Dans les textes 2 et 3 quelle est la visée de la description ?
Pourquoi ? (1)
7-
Déterminez la tonalité de chaque passage. (1)
8-
Quel jugement semble porter chaque locuteur face aux réactions de la
foule ? Justifiez votre réponse.
Expression écrite :
Il
vous est arrivé d’agir par « devoir ». Dans quelles circonstances
l’avez-vous fait et pourquoi ? Quel sentiment aviez-vous éprouvé ?
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