Le dernier jour d’un condamné : Questions/ réponses, chapitre VI (6)
Comment Hugo témoigne de l’horreur de la condamnation à mort ?
1) Quel est le thème de ce chapitre ? Notez la forme grammaticale utilisée. Quel est son intérêt, sa fonction ?
Réponse attendue : Le narrateur se demande s’il va ou non écrire. Il s’agit d’une phrase interro-négative. C’est le signe que le narrateur n’a pas encore trouvé la réponse et que le chapitre la développera. Il se pose la question. On est dans le cadre d’une délibération intérieure.
2) Quelle réponse apporte le condamné à cette interrogation dans un premier temps ? Délimitez le passage qui correspond à cette réponse.
Réponse attendue : Dans un premier temps, le condamné se dit que cela ne sert à rien d’écrire. C’est la première thèse. Lignes 4 à 16
3) Pour quelle raison le condamné change-t-il d’avis ? Délimitez le passage qui développe la réponse.
Réponse attendue : Il choisit de témoigner sur ce qu’il est en train de vivre. Il se dit que finalement il faut que le monde sache ce qu’il endure. Il développe la thèse contraire, qu’on pourrait aussi appeler « antithèse ».Voir lignes 17-74
4) Repérez les procédés d’écriture dans la première partie (lignes.4 à 16) :
Réponse attendue : Commence par une interrogative « Mais quoi écrire ? ».Ensuite, il développe les arguments qui tendraient à donner une réponse négative. Enfin, à nouveau deux interrogatives qui donnent impression d’une construction en boucle.
5) Essayez de répondre à ces questions : que remarquez-vous ?
Réponse attendue : On ne peut réellement y répondre. Elles servent davantage à formuler une opinion questions rhétoriques.
6) Quel effet produisent-elles ?
Réponse attendue : Elles sont l’indice de l’émotion du narrateur.
7) Observez la construction de la 2e partie (lignes.17 à 74).Observer les types de phrases dans le début du 1er§. Que remarquez-vous ?
Réponse attendue : Ce sont quatre questions rhétoriques. Elles permettent de poser la 2e thèse.
8) Comment sont introduites les trois phrases suivantes ? A quoi correspondent ces phrases ?
Réponse attendue : Trois affirmatives qui commencent à chaque fois par un mot de liaison « certes l.27, d’ailleurs l.32, et puis l.35 ». Permet au condamné d’énumérer trois arguments pour justifier l’écriture de son histoire.
9) Observer les lignes à 60. Que remarquez-vous ?
Réponse attendue : A nouveau une série de (5) questions rhétoriques.
10) Commentez les lignes 60 à 63. Quel effet produisent-elles par rapport au reste du texte ? Quel sens cela peut-il avoir ?
Réponse attendue : Brièveté du propos final : « non » l.60 + une indépendante coordonnée. Structure qui tranche avec le reste du texte. Style nettement plus « sec ». Correspond à un moment de découragement après une sorte d’envolée rhétorique. Ce qui est intéressant, c’est que la chute de la phrase correspond à la « chute verticale d’un couteau triangulaire ». Il y a une identité entre le rythme du discours et la teneur même du propos.
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